"La Vie HLM"

Histoires d'habitant.e.s de logements populaires - Aubervilliers, 1950-2000

Depuis 2014, l’AMuLoP a mené divers projets pour présenter et expérimenter sa démarche : colloques, journées d’études, balades-enquêtes.

Depuis 2020, l’AMuLoP élabore un projet visant à préfigurer le musée du logement populaire. Il s’agit d’une exposition temporaire, qui se déroulera de septembre 2021 à juin 2022 dans la barre Grosperrin de la cité Émile-Dubois (dite "des 800") à Aubervilliers, à proximité immédiate du Fort d’Aubervilliers (M° ligne 7).

L’exposition a lieu à quelques pas d’une future gare du Grand Paris Express, sur un territoire qui sera profondément transformé par la construction de 1800 logements (ZAC du secteur Fort d’Aubervilliers). Dans ce contexte, mettre en perspective l’histoire du quartier et la vie quotidienne de ses habitant.e.s est un enjeu crucial.

L’exposition retracera le quotidien et les parcours de plusieurs familles qui ont habité la barre Grosperrin entre les années 1950 et 2000, à partir d’une enquête historique aux archives et d’entretiens avec les habitant.e.s, menés par des chercheu.r.se.s du Campus Condorcet.

Une scénographie immersive et incarnée
Afin de toucher un public très large, la scénographie se veut immersive et
interactive. Les résultats de l’enquête historique menée sur les familles de la barre Grosperrin seront présentés par des guides dans deux logements mis à disposition par l’OPH d’Aubervilliers.

Le quotidien et les parcours de ces familles seront retracés in situ, c’est-à-dire dans le logement qu’elles occupaient, et celui-ci sera reconstitué.

Un premier logement sera reconstitué autour de la vie d’une famille ayant habité la barre Grosperrin dans les années 1950-1960, et le second autour d’une famille des années 1970-1980.

Les pièces seront reconstituées à partir de meubles, objets et décorations, dont certains prêtés par des témoins que l’AMuLoP a rencontrés.

Les guides présenteront dans ces décors des archives écrites et audiovisuelles numérisées et vidéoprojetées, afin de redonner vie aux habitant.e.s du passé et de découvrir plus largement les habitant.e.s du territoire.