"Des mots pour Orphée"

Pour les 80 ans de l’UMAM*, le château-musée Grimaldi accueille une exposition anniversaire d’exception.

Sous le commissariat de Simone Dibo-Cohen, présidente de l’UMAM, deux figures majeures sont conviées pour incarner cette traversée : Claude Viallat et Christophe Charbonnel.

Après la magnifique exposition de Pierre Ribà, le musée de Cagnes expose l’artiste Claude Vialat, enfant du pays.
A travers un accrochage soigneusement pensé, les œuvres de Claude Viallat occupent le deuxième étage de ce lieu chargé d’histoire et révèlent toute leur capacité à dialoguer avec l’architecture.

Une très belle rétrospective, de son travail sera présentée, au Musée durant six mois.

Au premier étage, 15 dessinateurs se partagent les espaces avec les œuvres monumentales de Christophe Charbonnel.

L'exposition développe en regard un thème fédérateur : le dessin en noir et blanc.

Quinze artistes contemporains, de générations et d’horizons divers, y explorent le champ du trait, de l’ombre, de la trace : Anne Bothuon, Sourac Chatterjje, Corinne De Battista, Claire Fanjul, Franta, Isabelle Jarousse, Agnès Jennepin, Bruno Mallart, Moya, Nasica, Jacques Placès, François Réau, Victor Soren, Candice Spruyt.

Le noir et blanc, loin d’être une absence, devient ici l’espace du possible : un territoire d’exploration où le regard se tend, se concentre.
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Plusieurs artistes seront exposés et nous avons le plaisir d’apprendre, que Jacques Placès, dessinateur peintre et graveur de Toulouse aura ses très belles bâches, "des mots pour Orphée", installées sur les murs du musée.
Un travail titanesque, comme toujours, chez cet artiste du multiple, 100 dessins originaux ont été créés et gravés, puis tirés sur bâches entoilées de 2m x 80, 12 seront installées au musée. Toute l’Œuvre de Jacques :  une empreinte intemporelle.
Manipulateur de symboles, allégories et mythes continus, Jacques Places découvre dans ses toiles récentes, le tumulte et la confusion de quelque désordre sous-marin. C’est dans un espace aux limites et contours insaisissables, l’émergence spontanée de visions lentement suggestives, de présences improbables et silhouettes équivoques.
La mémoire du peintre "en équilibre entre le néant et une obsessionnelle plénitude rapporte constamment de graves ressemblances entre des formes, des temps et des lieux connus vécus dans un passé incohérent et indéfini et d’autres énigmatiques, soudains et fragmentaires.

* UMAM - Union Méditerranéenne pour l'Ar Moderne