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du mercredi 12 avril 202312/04/2023 au lundi 3 juillet 202303/07/2023

"MAXIMILIEN LUCE - Voyage dans les collections de l'INHA"

Riche de la plus grande collection européenne de Maximilien Luce, le musée de l’Hôtel-Dieu-Maximilien Luce, possède aussi un fonds d’arts graphiques très complet, avec près de 165 dessins au crayon, au fusain, à l’encre, des lithographies, gravures à la pointe sèche, etc.
Cet ensemble est régulièrement valorisé au cœur du musée, dans le cabinet d’arts graphiques, qui permet d’approfondir la découverte de l’œuvre de Luce ; des croquis d’œuvres peints, à ses dessins engagés pour la presse anarchiste.

Une autre collection conserve des trésors de Maximilien Luce, la collection Jacques Doucet de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art de Paris (INHA). Ce fonds exceptionnel fut rassemblé par l’un des plus grands collectionneurs de son temps, Jacques Doucet (1853-1929). Celui-ci eut à cœur de constituer une bibliothèque conservant en particulier des estampes des meilleurs graveurs des XIXe et XXe siècles.

Aujourd’hui la bibliothèque de l’INHA compte presque autant de pièces que le musée de l’Hôtel-Dieu, avec 124 estampes et 1 dessin. À travers une sélection de 18 œuvres de l’INHA, le musée de l’Hôtel-Dieu souhaite mettre en lumière quelques sujets de Maximilien Luce qui n’ont jamais été montrés à Mantes-la-Jolie.

Pionnier du néo-impressionnisme, peintre anarchiste, vice-président du Salon des indépendants, Maximilien Luce eut une longue et prolifique carrière. Né en 1858 à Paris, il suit en 1871 des cours de dessin à l’École des arts décoratifs puis intègre les cours de peinture dans les ateliers de Diogène Maillart et de Carolus-Duran.

Sa peinture prend un tournant radical en 1885, lorsqu’il découvre le travail de Georges Seurat qui venait de faire scandale au Salon des indépendants, avec sa toile Baignade à Asnières. Il adopte cette nouvelle manière divisionniste et intègre le groupe des peintres néo-impressionnistes.

Au passage du siècle, Luce développe une manière plus personnelle. Il se concentre notamment sur la thématique du monde ouvrier qui lui est chère et sur la Commune de Paris. La mobilisation de son fils Frédéric pendant la Première Guerre mondiale est ensuite à l’origine d’une série de toiles sur la représentation des soldats dans les gares parisiennes. Après la guerre, il trouve l’apaisement à Rolleboise, à 9 km de Mantes, où il s’installe en 1921. Il y décède en 1941.

lundi et jeudi : 9h/12h - 14h/18h
mercredi, vendredi, samedi et dimanche 14h/18h

(fermé le mardi)

Payant

TN 5,10 €
TR 2,55 €
gratuit - 18 ans

Musée de l'Hôtel Dieu

1 Rue Thiers
78200 Mantes la Jolie (F)
tél : 01.34.78.86.60

mise à jour le 31/03/2023 à 19h39