Rite de passage - solo II

La Structure Rualité

Essonne Danse

Considérée comme pionnière du hip hop en France, la chorégraphe Bintou Dembélé perpétue un parcours singulier, nourri de culture contestataire.
Dès 1985, elle commence à danser en creusant le sillon de l’underground, celui de la rue, du clubbing et des premiers crew. Après de fortes aventures collectives, dont Les Indes galantes à l’Opéra de Paris, elle signe un solo incandescent, pensé pour le danseur Michel Onomo, dit "Meech".

Dans Rite de passage II – Solo 2, elle s’interroge sur ce que serait le mouvement affranchi de tout présupposé. À quoi ressemblerait une danse "marronne" ? Si le marronnage a historiquement qualifié la fuite des esclaves africains loin des maîtres qui les maintenaient en captivité, le terme en est venu à désigner, en art, la conquête d’un espace de liberté face aux contraintes imposées par un système.

Développant un langage chorégraphique propre, nourrie de la rencontre rageuse du hip hop et du krump, Bintou Dembélé poursuit une œuvre fascinante qui questionne la mémoire des corps. Le prodigieux Meech en livre ici une interprétation inoubliable.

Ce solo est programmé en diptyque avec le spectacle Gradiva, celle qui marche, deux spectacles qui dressent le portrait d’un interprète rare à travers son art, Stéphanie Fuster et le flamenco, Michel "Meech" Onomo et le krump.

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