"Courir" d’après le roman de Jean Echenoz

Comment raconter sur scène en un récit très rythmé un marathon avec un trio électro-jazz et faire sentir les explosions de l’applaudimètre ?

Comment faire entendre l’aventure d’Émil Zatopek (1922-2000) qui fut un athlète mondialement célébré et qui pourtant connut la torture des mines d’uranium et devint éboueur, après avoir soutenu Dubcek lors du Printemps de Prague, en 1968…

"Courir", le roman de Jean Echenoz s'est imposé : l’histoire, la petite et la grande ensemble, le style jouissif et musical, déjà.

L'histoire de Zatopek, adaptée ainsi sur scène est un conte musical moderne, l'histoire d’un autodidacte qui devint l’homme qui courait le plus vite sur terre pendant une dizaine d’années, inégalé et inégalable, remportant trois médailles d’or en 1952 à Helsinki pour les Jeux olympiques. Un homme normal et un bon communiste.

“Un jour on calculera que, rien qu’en s’entraînant, Émil aura couru trois fois le tour de la Terre".
Jean Echenoz