"Croire aux Fauves" - Cie Les Arts Oseurs

"Ce jour-là, le 25 août 2015, l'événement n'est pas : un ours attaque une anthropologue française quelque part dans les montagnes du Kamtchatka.
L'événement est : un ours et une femme se rencontrent et les frontières entre les mondes implosent".
Croire aux fauves, Nastassja Martin

"Croire aux fauves", c'est avant tout une sacrée histoire.
Une histoire à raconter peut-être très simplement, à la manière d'un conte.
Une histoire à partager ensemble dehors, la nuit. Jouer avec l'obscurité. Ce que nous devinons, ce que nous voyons, ce que nous croyons avoir vu, ce que nous entendons, ce que nous pensons avoir entendu.

Avec son récit anthropologique, Nastassja Martin nous invite à interroger les liens entre les mondes humains et non-humains, entre visible et invisible avec toujours le fil de son expérience intime et donc si accessible. Son texte vient faire écho à l'endroit de nos limites humaines, des frontières et des métamorphoses.

Il vient nous bousculer et nous intimer la nécessité de nous redéfinir, nous invite à reprendre place au sein des vivants, de tous les vivants, à repenser la pluralité des mondes au-delà de l'occident et son impérialisme naturaliste. Aller au-delà du visible et puis, retrouver le chemin des rêves.

Mais la parole de Nastassja Martin n'est pas une injonction, ni un programme, encore moins une posture idéologique. C'est un récit initiatique tant d'un point vue humain que du point de vue de l'autrice qui tente après l'ours, de faire se réunir en un élan, une écriture savante et une écriture poétique.

Voici donc la nouvelle aventure des Arts Oseurs qui invitera la nuit, la musique, le récit, le silence et la magie nouvelle ; avec l'envie que ce spectacle ne soit qu'une partie de l’expérience.

Cie Les Arts Oseurs
_____________
Deux veillées-étapes de travail :
Vous entendrez peut-être un concert nature les yeux dans les étoiles, les mots d'une penseuse du vivant, l’écho de nos voisins non humains. Vous verrez peut-être des bougies, un oiseau de nuit, la lune ou une forêt du Kamchatka.
Vous ferez peut-être une balade nocturne l’oreille tendue, une veillée les yeux fermés, une sieste à la lecture du conte.
Vous sentirez sûrement le froid, la tisane et la vodka, la chaleur humaine et le vent de l’hiver.

Soyez curieux.euses, rejoignez-nous !

• La Compagnie sera en résidence du 11 au 16 déc. à Cabrières